Now Reading
Perso : « Indé et peu connu, mais ceux qui connaissent savent! »

Perso : « Indé et peu connu, mais ceux qui connaissent savent! »

Un an après la sortie de son album « Eminence Grise », la Voix du HipHop s’est entretenu avec Perso, rappeur et beatmaker », souvent cité en bien par ses pairs, mais « indé et peu connu » comme il se décrit lui-même. Il est bien sûr question de l’album, mais aussi de lui, de son parcours et de sa vision du rap.



« Les rookies se demandent quand je me retire,  je suis comme Jordan, je peux laisser passer 3 ans entre 2 titres… » : On peut se demander pourquoi autant de temps une fois de plus, entre ce projet et le précédent ?

C’est vrai. Vous m’aviez posé la même question pour Chambre Noire et il s’est encore passé 5 ans. Ça passe beaucoup trop vite, c’est incroyable. Et c’est à peu près pour les même raisons. Comme le rap, ce n’est pas mon métier, il ne peut pas toujours être la priorité tout simplement. Mais j’ai quand même posé des trucs à droite à gauche, entre temps, sur les projets de Rapper Cham, Double Zulu, Mani Deiz. J’ai sorti 2 ou 3 morceaux, je ne me suis pas fait complètement oublier quoi.

 

Que s’est-il passé artistiquement,  musicalement et professionnellement, de ton côté durant ces 4 ans ?

Professionnellement, j’ai changé de boulot, un truc cool mais ça reste un taf. Musicalement, j’ai dévoré tout un tas de trucs, en rap américain. C’est dingue la masse de très bonnes choses qui sortent dans les genres que j’aime. Et ça me pousse à continuer de progresser artistiquement.

« Eminence Grise », ton dernier projet, c’est 11 titres où ça kick à la perfection et sans concession entre ego trip, introspection, peinture de l’époque, exercice de style… Combien de temps il t’a fallu pour la réalisation de ce L.P ? Y-a-t-il un ou plusieurs titres sur les ou lequel(s), il t’a fallu plus de temps pour l’écrire ou l’enregistrer ? Peux-tu nous en dire un peu plus….

Merci beaucoup déjà. Il m’a fallu environ environ 1 an et demi pour réaliser  cet album de l’écriture au mastering, je dirais entre mi 2022 et fin 2023. Ensuite il y a eu la conception de la cover, les visuels, le choix du 1er extrait, l’upload, etc.

Sinon je n’ai pas le souvenir qu’un morceau ait été plus long à écrire. Pour « Impasse », la conception du morceau a été un peu différente, mais pas tellement plus longue je crois. J’avais la prod, j’ai écrit un 1er couplet et j’avais en fond cette idée du mec qui a un pied dedans/un pied dehors, que ce soit dans le rap, bdans la rue, les conneries…bref ça m’a fait penser au film l’impasse et je suis allé chercher des passages dans le film. J’ai placé les dialogues en intro, refrain et outro, et ça m’a donné une structure, j’ai écrit mon 2ème couplet après ça.

C’est la passion qui inspire la forme, et la vie qui inspire le fond.

« La rime c’est un de mes trauma… » : Comment doit-on interpréter cette phrase…? Qu’est-ce qu’il y a derrière ta rime justement ?

C’est un trauma parce que ça m’a marqué à vie, dans le bon sens en fait. Mais ça devient presque maladif quand tu te prends la tête des jours sur une seule rime ou une formulation de phrase, et que 30 ans après tes 1eres rimes tu peux toujours pas te passer de l’écriture, jouer avec les mots, etc. Ce qu’il y a derrière? Je ne suis pas sûr de comprendre la question, je dirai que c’est la passion qui inspire la forme, et la vie qui inspire le fond.

 

« Mon rap c’est Ravage et Prodige… », « Shook Ones dans le poste cassette, cassette volée, poste pas cher… » ,  » InFamous « , « C’est l’esprit InFamous comme à Queens Bridge, à la taille de Ty Nitty, GodFather et Big Twin… » : Il y a, dans ce projet, différentes références au QueensBridge  au passant par Mobb Deep et InFamous Mobb, notamment dans les premiers titres du disque ….Te souviens où tu étais, la première où tu as entendu  » Shook Ones  » ?

Ouais, en 1995, j’avais 15/16 ans. Shook Ones pt.2 et survival of the fittest, je les ai découvert quand c’est sorti, avec les clips sur Yo MTV Rap chez mon frero Lex Luthor. Tout était dingue, le son, l’image…les flows nonchalants, les prods grimey et minimalistes. Ça a complètement influencé ma vision du rap. Pour l’histoire, on est à l’époque des postes cassettes dans les voitures, et un pote avait dépouillé une voiture, il avait pris le poste et les cassettes avec. Et il y en a une, c’était une copie de l’album « the infamous » de Mobb Deep, incroyable, je connaissais les 2 premiers singles mais j’ai découvert l’album comme ça. Voilà d’où vient le « Shook Ones dans le poste cassette, cassette volée, poste pas cher… »

 

Te souviens-tu de ta première réaction après avoir écouté  » Hell On Earth « ?

Je me souviens juste que j’ai adoré, grosse progression à tous les niveaux, encore un Classic.

 

Quel a été l’impact du son du Queens version The Alchemist sur toi et sur ta musique ensuite ?

Énorme. De toute façon Mobb Deep, d’abord sans ALC, puis avec ALC, ont influencé le rap de manière générale, mondialement. Jusqu’à aujourd’hui. Et c’est vrai que c’est le son qui nous parlait le plus avec mon frérot Avicen (Le TURF). J’ai toujours aimé énormément de producteurs mais aujourd’hui encore ALC est sûrement mon préféré. Le choix des samples, les découpes, drum ou pas drum, peu importe l’ambiance, il défonce. Quand j’ai commencé à faire de la prod c’était totalement sous l’influence d’ALC. Et Prodigy, dès la 1ere écoute c’est devenu un de mes rappeurs préférés. « Éminence Grise » c’est clairement un clin d’œil à tout ça. Donc pour répondre à la question, l’impact a été puissant et il se ressent encore aujourd’hui.

 

« Grandi dans les 90’s, l’âge d’or, ça ne s’oublie pas » : Justement que retiens-tu surtout de cette époque ? Qu’as-tu le plus appris avec le recul d’aujourd’hui ?

Tout le projet a volontairement des ambiances et des références aux 90s parce que ce sont mes bases en termes de HipHop et de culture en général. 1990 à 2000 en gros c’est de mes 10 à mes 20 ans, c’est une décennie déterminante dans la vie de chacun, c’est surtout ça que j’appelle l’âge d’or. Et en ce qui concerne le rap faut avouer que c’était bouillant quand même. Ce que je retiens? A peu près tout… « Ça s’oublie pas »…le bon comme le moins bon. Ce que j’ai appris, là aussi ce serait trop long ou trop compliqué à résumer mais ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que, avoir eu une enfance et adolescence sans internet, réseaux sociaux, smartphone etc, ça me parait beaucoup plus simple et beaucoup plus sain. Ne pas tout avoir sous la main en un clin d’œil, ça poussait à la créativité. Ça forge la détermination aussi. En tout cas c’est vraiment une époque que je suis heureux d’avoir vécu.

 

Et quand on parle culture, qu’est-ce que le HipHop t’a apporté et t’apporte peut être encore au quotidien ?

Tout, enfin, je baigne dans cette culture depuis 30 ans. Au-delà de tout ce que ça m’a apporté artistiquement ça m’a aussi intéressé à tout ce qui le compose et l’influence, musique, cinéma, littérature, danse, peinture, mode, sport, politique.

Quand j’ai commencé à faire de la prod c’était totalement sous l’influence d’ALC. Et Prodigy, dès la 1ere écoute c’est devenu un de mes rappeurs préférés. « Éminence Grise » c’est clairement un clin d’œil à tout ça.

Sur   » InFamous »,  « Unplugged » Dj Stresh signe les scratchs et les cuts…. ça devient tellement rare d’avoir des scratchs, de laisser une place au DJ dans les albums comme dans les EP, certains appellent même leurs projets mixtapes sans même avoir des titres mixés notamment par un dj… Qu’est-ce que la présence de scratchs représente sur ton disque? Est-ce que cela était important pour toi d’en avoir ?

Oui c’était important pour ce projet. Ça fait partie des nombreux clins d’œil aux 90s ou on n’entendait plus de scratchs. Le DJ c’est la base. Et puis je n’ai pas choisi au hasard. Stresh, en plus d’être un tueur dans sa discipline, c’est le DJ qui a mixé et hosté ma 1ere mixtape solo en 2011. Grand respect pour lui.

 

Nous pouvons retrouver Double Zulu sur   » Duffle « , Benjamin Epps sur  » Mes Fleurs  » et Sat sur  » F.F  » pour excellent exercice….Comment s’opérer le choix des invités et qu’est-ce qu’ils ont apporté au disque selon toi ?

Le choix il se fait au talent et aux affinités. 3 gros MCs avec qui le feeling passe super bien. Zulu est un excellent rappeur qui aime la punchline et la compétition et c’est parfait pour ce genre de morceau. Il m’a témoigné beaucoup de respect et transmis beaucoup de force. On avait déjà rappé sur plusieurs tracks ensemble, le respect est mutuel donc choix naturel. Son couplet défonce, le clin d’œil avec « ma chambre noire est dans un gratte-ciel » ça tue, très content du morceau.

Epps ?  On avait posé sur un track de Cham sans se connaître (Frères d’arme). Moi j’ai découvert, j’ai kiffé, j’ai repris sa prod de « Kennedy en 2005 » pour faire « Luciano en 2000 ». Il a kiffé, de là on a parlé un peu plus souvent et évoqué l’idée de se faire un track ensemble. On a dû se recroiser 2 fois, toujours bon délire. Et quelque temps après, quand j’ai écrit « mes fleurs », j’ai pensé directement à lui. Que ce soit pour ce qu’il m’inspirait dans nos échanges, son parcours, la transmission/respect/rap, mais aussi niveau sonore, j’étais sûr que sa voix allait matcher avec ce son. Je lui ai envoyé mon couplet et il a kiffé. Il a enchaîné, rajouté sa touche au refrain, je suis super content du résultat, lui aussi, et c’est vraiment ce que j’avais en tête en l’invitant.

Pour Sat, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup humainement depuis longtemps. Et ce n’est pas notre 1ere collaboration non plus. Mais il y a une petite histoire derrière ce feat. Ça part d’un morceau de Crimeapple qui s’appelle FFF où il y a le même principe d’allitération en F, rien de très nouveau mais quand je l’ai entendu ça m’a donné envie de faire un freestyle sur une face b dans ce délire juste pour la performance. Puis je me dis que je vais appeler ça FF et en profiter pour faire un clin d’œil à mon groupe de rap français préféré. Ça reste dans un coin de mon cerveau. Un jour Kriss me dit « t’es un connard t’as pas utilisé tel prod que je t’ai envoyé » je me dis ok, je vais faire ce freestyle FF, 24 mesures, on le mettra en interlude. J’enregistre, je mets le bout d’itw de Luciano en intro et j’envoie à Kriss. Il me rappelle, « ça tue mais t’es un connard t’as fait qu’un seul couplet ». Alors on a, tous les 2, pensé à inviter Sat parce que c’est notre frérot à tous les 2. Pour faire court, il a kiffé le concept et le clin d’œil donc il a fait ça avec la furie et la foi qu’on lui connaît. Je suis super fier du morceau.

Tout le projet a volontairement des ambiances et des références aux 90s parce que ce sont mes bases en termes de HipHop et de culture en général.

J’aimerais revenir sur  « Mes Fleurs ». C’est quoi la genèse de ce titre  avec Benjamin Epps?  Peux-tu nous parler davantage de ce titre….

Je pense avoir répondu en partie dans la question précédente, c’est vraiment le rapport qu’on a qui m’a inspiré la thématique. Du respect mutuel humainement et artistiquement, et le kiff du rap bien sûr. C’est un mec plus jeune que moi avec beaucoup plus de visibilité que moi. Et il n’hésite pas à collaborer avec moi, à m’inviter faire un live et un Freestyle à la radio pour la promo de son album…En termes de notoriété ou d’argent, il n’a rien à y gagner mais il sait aussi qui je suis, ce que j’ai fait et ce que je continue de faire. Et il me « donne mes fleurs » comme on dit. Et il mérite les siennes.

 

« Au réveil, réalité en pleine gueule, dehors c’est la guerre, moi je veux la paix intérieure, quitter le béton pour des matières nobles, fatigué d’utiliser la manière forte  » :   En ce moment, où aimerais-tu être idéalement et pourquoi ?

Je ne crois pas qu’il y ait un lieu précis. Même si je reste attaché au Sud, si on parle de la France. Et avec la tournure des choses de manière générale et la vie de famille, je suis de plus en plus à la recherche du calme. Mais l’important avant tout, c’est d’être bien dans sa tête. Pour ça, on ne va pas se mentir, il faut être bien financièrement et ça je pense que ça reste compliqué pour beaucoup d’entre nous. On y travaille. Pour l’instant c’est le béton…  «Faut faire rentrer les thunes, on porte de la marque mais le bâtiment est vétuste»…

 

« Il y a moins de vrais qu’on pense, jamais eu de récompense, il n’a pas de prix mon palmarès… » : Mais qu’est-ce que cela te fait de savoir que tu as influencé et tu es et reste une référence pour un grand nombre de MCs tels que Veerus, Benjamin Epps, JeanJass, Caballero, Deen, par exemple ?

Ça me fait super plaisir. Au-delà de l’influence, il y a le respect mutuel, de générations avant et après moi. Des rappeurs super connus que je n’ai jamais croisé de ma vie m’envoient des DM ou m’appellent en FaceTime ! Ils laissent des commentaires sur des posts, c’est gratifiant. Et tous les mecs que tu as cités ont fait tourner mon blaze et mon son autour d’eux, ça tue.

Ne pas tout avoir sous la main en un clin d’œil, ça poussait à la créativité. Ça forge la détermination aussi. 

On te connait plus en tant que rimeur hors-pair que beatmaker, d’un côté tu sembles moins mettre en avant tes talents de concepteur musical. En tout cas, on se pose la question ? Tu signes la production de 2 tracks (« Bang » et « 90’s ») sur « Eminence Grise ». Généralement, travailles-tu dans le même état d’esprit l’écriture et la production ?

C’est assez différent comme processus mais on va dire que l’état d’esprit, c’est de faire quelque chose qui me plaît avant tout. Donc c’est le même oui. Je suis beatmaker mais ça s’arrête là, il y a toujours Just Music Beats pour faire quelques arrangements et mixer le tout.

 

« Après plus de 25 ans scène, je suis resté diplomate, rien à foutre des embrouilles à 50 cents. » Qu’est-ce qui te motive encore à continuer à rapper et à faire des beats? 

C’est très cliché mais c’est la passion tout simplement, l’amour du truc, même à moi ça me parait fou des fois mais je ne peux pas m’en passer. Je ne saurais même pas dire ce qui j’aime le plus. C’est vraiment un kiff, il y a presque un truc magique quand tu arrives à formuler ce que tu veux comme tu le veux, ou découper un sample et le faire sonner comme tu en as envie.

 

Aujourd’hui qu’est-ce que te procure de finir un texte, le kicker,  le réécouter et puis le garder au chaud ?

Bah pareil, toujours du kiff, même si je n’aime pas garder au chaud, souvent il n’y a pas le choix, mais je n’aime pas laisser dormir les choses trop longtemps. Mais quand un morceau est bon, il passe l’épreuve du temps donc, ce n’est pas grave.

 

D’ailleurs tu dis « Poto,  c’est moins subversif depuis Eli en solo… » : Pourrais-tu nous donner ta définition du rap…au passage ?

Ma définition…un style musical tout simplement, subversif ou pas d’ailleurs. Il y en a toujours eu pour tous les goûts. Le rap a toujours pris dans plein de styles de musiques, on sample de tout, il y a plein de styles de rap, mais alors qu’est-ce qui fait que c’est du rap ou pas? Bah il y a quelqu’un qui rappe dessus…c’est peut-être ma vision perso de la chose mais si il n’y a que du chant ou de la mélodie, ça sort du cadre rap pour moi. Mélanger les 2 ça s’est toujours fait. Mais si tu fais que de la mélodie, je n’appelle plus vraiment ça du rap…

 

Des titres qui commencent ou qui terminent par des dialogues tirés d’interviews mais surtout de films classiques  tel que « Boyz In the Hood », « Le parrain « , ou encore « L’impasse », tout cela donne une autre dimension aux morceaux et un côté visuel à l’album. Que souhaitais-tu principalement transmettre dans ce disque ? Qu’est-ce qui te tenait vraiment à cœur de réaliser et partager ?

En fait, les intros/outros/interludes j’ai toujours aimé ça dans les albums. Ça donne une autre dimension, et  comme tu dis, un côté visuel qui colle bien à ce que j’essaie de faire dans mes textes et aux prods qui posent déjà des ambiances. Ça donne un fil conducteur aussi. Je trouve que ça donne envie d’écouter le disque en entier. Il y a une sorte de suite logique, les interludes concluent les morceaux et/ou introduisent les suivants. Comme une série avec une suite d’épisodes.

Le but c’est ça, faire un album que tu écoutes du début à la fin. J’aimerai le faire plus mais ça peut prendre beaucoup de temps et surtout, je regarde les trucs en VO ça défonce, et quand je mets la VF, souvent c’est nul, ça perd du sens, du feeling, et ça donne pas du tout ce que je voulais à la base. Là dans l’ensemble ça reste cohérent.

 

On se demande pourquoi aucun titre n’est clippé jusqu’à maintenant. Y-a-t-il un choix délibéré ou une raison particulière à cela?

Ce n’est pas du tout un choix délibéré. Même si à la base j’estime que la musique ça s’écoute, les images tu te les fais toi-même en écoutant. Mais bien sûr je kiff le cinéma, la photographie et j’aime les beaux clips. C’est juste un manque de moyens financiers et logistiques. Sans trop rentrer dans les détails, j’ai passé des périodes compliquées où j’avais ni l’argent ni le temps à consacrer à ça. J’aurai voulu…on verra pour la suite.

 

Pour rester dans l’image, il y a la pochette du disque: la choix visuel, qu’est-ce cela représente ?

Très important la pochette, j’avais pas mal d’idées, je crois qu’on en a gardé aucune lol. Au final, j’ai dit à Bang « fais ton truc ». Il est trop chaud. Je réalise que, à moins d’avoir une idée ultra précise, il vaut mieux que je lui fasse confiance. C’est la famille Just Music, il a fait chaque cover depuis le début. Il écoute le projet, je lui donne le titre et BANG!

 

Peut-être tardivement, J’ai voulu me procurer  le cd (parce que j’aurais espéré une version vinyle) et ça indiqué stock épuisé, ça fait maintenant plus d’un an que « Eminence Grise » est sorti… où places-tu le curseur au niveau des retours ?

Les retours ont été très bons, peu relayés bien sûr, je suis toujours indé et peu connu, mais ceux qui connaissent savent! Non vraiment très bon retours.

 

Que peux-ton attendre de ta part dans les jours, les semaines ou  les mois qui viennent ? Y-a-il un ou des projets en préparation ?

J’ai été invité sur plusieurs morceaux qui doivent sortir dans les mois qui viennent je pense. Je vais sûrement envoyer quelques sons aussi et je prépare le prochain projet.

 

Peut-être un mot de la fin ?

Merci à vous de suivre mon activité, merci à tous ceux qui écoutent, achètent et partagent ma musique. Tous ceux qui donnent de la force en privé mais aussi publiquement. Et à bientôt, j’espère.

 

© 2023 La Voix du HipHop | Tous droits réservés.