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Hemo : « Je suis un électron libre »

Hemo : « Je suis un électron libre »

Hemo, c’est notamment, une partie de Dyapazon Recordz, le label fondé avec Kluzzz (Beatmaker, producteur) ; c’est
« Galatica » en collaboration avec Cluz, un EP sorti en février 2020, c’est «Premier» avec Cluz, un EP sorti en mai 2020, c’est « Le Zèle d’Icare », un 9 titres en collaboration avec Krimophonik (Beatmaker) en mai 2021 , c’est « La Théorie De La Corde », un 8 titres    en collaboration avec Cluz, c’est « Q.L.A.S.S.(Que L’Avenir Se Souvienne)», un album en collaboration avec Cluz, sortie janvier 2022 ; c’est « Bertha » un autre E.P en collaboration avec Cluz sorti en juin 2022, c’est «    El Fuego », un E.P en collaboration avec Cluz sorti en mars 2023 , c’est « Seven », un 9 titres toujours en collaboration avec Cluz, sorti en avril 2023, c’est «    La Kissmanerie, un 10 titres sorti en mai 2023 et désormais «    Cheval 23 », ton nouveau projet, un 10 tracks en collaboration avec Krimophonik de nouveau sorti le 09 février 2024…..En somme 10 projets de qualité en environ 4 ans… Et en ce moment son actualité c’est notamment  » Cheval 2.3  » en collaboration avec Krimophonik. Nous abordons tout cela dans cette interview.

 

VHH : En ce moment, avec 10 projets en 4 ans, est-ce qu’on peut dire que tu as trouvé ton rythme de Croisière, en termes de créativité et de production ?

Hemo : Pour répondre à cette question, je commencerais par dire : « L’indépendance, que c’est bon ! ».

Il n’y a pas de calcul. Je suis un électron libre et oui, en effet, ces quatre dernières années, je n’ai pas arrêté, on n’a pas arrêté.

Il faut du cardio et de gros poumons entre les projets avec Cluz et Krimophonik, et des projets comme la Kissmanerie avec plusieurs beatmakers. Pas le temps de souffler, il peut m’arriver de bosser sur plusieurs projets en même temps, donc à la fin du processus, je me retrouve avec des EP finalisés. Mon oxygène, c’est l’équipe avec qui je bosse, leurs prods m’inspirent et m’aident à rester créatif et motivé.

Chaque projet apporte de nouvelles idées et perspectives. Bien sûr, il y a eu des défis en cours de route mais ces défis sont des opportunités d’apprentissage et de croissance de XP qui me servent pour la suite. En fin de compte, lorsque tu avances en sous-marin comme nous, c’est normal d’avoir la tête sous l’eau, on y a tellement mis de cœur qu’on a fini par avoir des branchites.

 

« Ma persévérance est rentière, un esprit ouvert, une volonté ferme même divisé par 3, ma force est entière, l’arme, sang et sueur, en tiers » En ce moment qu’est-ce qui te motive à écrire, à rapper, à produire quand cela fait plus de 15 piges que tu sors des disques?

Cette phrase résume à elle seule mes 15 ans de rap, car je n’ai jamais lâché l’affaire et que ça commence à payer. J’ai réalisé que la tristesse, la douleur et le travail pouvaient être ma force, et cette force m’aide à être productif.

Ce que je rappais il y a 15 ans n’a pas changé voire s’est empiré, le monde est fou et injuste.

Il suffit d’ouvrir les yeux et de tendre l’oreille pour avoir l’inspiration. J’aime m’auto-challenger et toujours trouver des sonorités, faire des tournures de phrases, placer des doubles sens, créer des EP comme un Océan avec plusieurs profondeurs d’écoutes.

J’ai longtemps été un touriste dans ce rap game, maintenant je suis le tour operator qui  fait voyager les gens sur ma propre vague.

Notre engagement commun réside dans la création d’un rap de qualité, mettant en avant à la fois la substance et la forme.

Eloquence, Joe Luccaz, Sameer Ahmad, Remy Wo et Sitou Koudadjésont sur «Réservoir Goat». On retrouve également Ockney, Nokti, Black P, Loso, Maj Trafik, Ice Crimi : En ce moment, quelle importance accordes-tu aux featurings ?

Pour moi, la qualité d’un featuring influe directement sur la qualité globale d’un morceau, car chacun veut montrer son meilleur niveau. C’est ce défi constant et cette tension qui me passionnent. Je choisis soigneusement mes collaborations, ne travaillant qu’avec les artistes les plus talentueux, car je crois fermement que ces partenariats doivent être à la hauteur de leurs attentes. Dans ce microcosme d’artistes qui naviguent à contre-courant, nous partageons tous un lien fort.

Notre engagement commun réside dans la création d’un rap de qualité, mettant en avant à la fois la substance et la forme. Travailler avec des artistes tels qu’Eloquence, Joe Luccaz, Sameer Ahmad, Remy Wo, Sitou Koudadjé, Ockney, Nokti, Black P, Loso, Maj Trafik et Ice Crimi c’est un honneur mais c’est aussi logique, une expérience incroyablement enrichissante.

Chaque artiste apporte sa propre énergie et sa perspective unique, ce qui confère à chaque track une dynamique particulière. Ces collaborations ne sont pas seulement une opportunité d’explorer de nouvelles sonorités, mais aussi une source constante d’inspiration mutuelle et de découverte artistique.

Les feats permettent également d’atteindre de nouveaux publics en touchant les fans des autres artistes impliqués. Pour moi, ça demeure un aspect vital de mon processus créatif, et je continuerai à rechercher des tueurs à gage.

En ce moment, quels sont les artistes qui t’inspirent ? Te souviens-tu de ce qui tournait en boucle dans tes écouteurs au moment de la réalisé de Cheval 2-3 ? Et en ce moment qu’est-ce qui tourne dans tes lecteurs ?

En ce moment j’écoute beaucoup, beaucoup de prod car je bosse sur les prochains EP. Je suis en pleine création, j’écoute des oeuvres de Krimophonik, de Just Music beats, de Kheyzine, de Dan Lee, de Tipoun et Matt RBSN. Lorsque j’ai réalisé le EP Cheval 23, j’étais en mode Krimophonik et  MOBB DEEP, l’album Hell on hearth.

Je suis attiré par la diversité et les nouvelles voix émergentes. Dans mon lecteur, tu vas trouver beaucoup de soul, de world music mais en terme de rap tu vas trouver du Mcity, du Eloquence, God Fahim, Ockney, Ransom, Jay Worthy, 38 spesh, la liste est très longue. J‘aime trop ça, J‘ai toujours aimé creuser et trouver des Trésors.

 

J‘ai le luxe de faire ce que j’aime et ça n’a pas de prix.

En ce moment, qu’est-ce que la musique t’apporte au quotidien ? Généralement travailles-tu autant dans le même état d’esprit, ta musique que tes réalisations de clips par exemple ?

La musique a toujours été une présence constante dans ma vie, une source d’addiction et d’inspiration quotidienne. C’est mon terrain de jeu, un espace où j’explore continuellement de nouvelles idées. Je suis conscient qu’il me reste encore beaucoup à développer sur le plan artistique, et cette perspective me motive à poursuivre mon évolution.

Lorsque je réalise des clips, je ressens la même excitation et le même désir de me surpasser. Il y a encore tant à découvrir et à réaliser dans ces deux domaines. Je suis un  créateur, que ce soit derrière un micro ou derrière une caméra, je m’efforce d’être passionné, concentré et déterminé. Chacune de mes activités est imprégnée de la même passion et du même engagement, j‘ai le luxe de faire ce que j’aime et ça n’a pas de prix.

 

En ce moment, comment la place de l’image dans la musique, en général, influence-t-elle ta manière de créer tes titres? Et toujours pour rester dans l’image, on peut remarquer tes choix visuels concernant tes pochettes, toujours bien travaillé qui méritent toujours différents coups d’oeil, que représente la cover de Cheval 2-3 ?

L’image, c’est trop important dans la musique, elle peut influencer directement ma manière de créer mes sons. Le packaging, c’est la base. En plus, moi je fais des vinyles collector à édition très limitée donc la pochette est très importantes. Je mets un point d’honneur à faire de belles pièces.

Parfois une image peut carrément inspirer un titre ou un titre peut m’évoquer des images ou des scènes. Je veux créer cette alchimie entre le son et l’image, pour offrir une expérience complète a ceux qui me suivent.

Dans notre chanson éponyme de l’EP, je fais référence à Michael Jordan en disant « Je suis comme un étalon en Jordan, un cheval deux trois », faisant allusion à son numéro emblématique, le 23,(deux, trois) et au célèbre stratagème du « cheval de Troie », qui dissimulait des soldats lors de la prise de la ville de Troie. Sur la couverture de l’EP Cheval 23, on peut observer Michael Jordan sortant d’une Ferrari, entouré de gardes.

Jordan incarne le numéro 23 et la Ferrari évoque subtilement le concept du cheval grâce à son logo.

Cette image fusionne la renommée de Michael Jordan, l’élégance de la Ferrari ainsi que l’histoire ancienne du cheval de Troie, symbolisant ainsi la puissance, la ruse et la stratégie. Cette couverture fait écho à notre précédent EP avec Krimophonik, intitulé « Le Zèle d’Icare », qui s’inscrit également dans les mêmes références mythologiques grecques.

Elle témoigne de notre intérêt pour les récits classiques comme celui du cheval de Troie, tout en reflétant notre volonté de fusionner des éléments traditionnels avec notre style moderne. C’est notre manière de puiser dans des sources d’inspiration variées pour enrichir notre art, à l’image de l’art du sampling utilisé par Krimophonik. Un grand merci à Kriss de Just Music Beat pour avoir déniché cette photo, et à Bang Bang pour cette cover légendaire.

 

« Le problème avec les rêveurs, c’est qu’ils dorment, freedom, c’est vu d’un mauvais œil dans ce kingdom, point de vue écrit en braille vu qu’ils ignorent le haut de la Pyramide, l’oeil du cyclope » : En ce moment qu’est-ce qui t’aide à te lever le matin ?

Chaque matin, je rends grâce à Dieu dès que mes yeux s’ouvrent sur une nouvelle journée sur cette terre. Ce qui me pousse à sortir du lit, c’est le désir de concrétiser mes projets, de mener des combats qui me tiennent à cœur, et de préparer mes enfants à affronter ce monde à la fois merveilleux et impitoyable. Cependant, je dois admettre que l’atmosphère ici se dégrade. De plus en plus de gens veulent se barrer, surtout ceux qui ont grandi ici. On sent qu’il se trame quelque chose de sombre dans l’air. J’ai pu observer comment nos libertés peuvent être menacées, notamment pendant la période du Covid, où la peur a été utilisée pour manipuler les gens.

Et maintenant, ça parle même d’envoyer l’armée française en Russie, quand ils essaient de faire peur c’est pour sucrer des libertés.

Les bombardements à Gaza dans l’indifférence générale, ainsi que les atrocités au Congo et au Yémen, me forcent à constater que les choses n’ont pas évolué comme on le pensait. Les sujets que l’on abordait il y a 15 ans sont toujours d’actualité, ce qui soulève des questions profondes sur notre société et son avenir.

«Jamais ne compare, toi tu fais ce qu’on te dit, j’amène ma science façon Cheik Anta Diop ». En ce moment, quel regard portes-tu sur le mouvement panafricain qui se développe ? et quel regard portes-tu sur ce qui se passe en ce moment au Sahel avec le soulèvement et le réveil des populations?

Ferme les yeux et imagine : les États-Unis d’Afrique, les nouveaux USA, un drapeau arborant les couleurs vert, jaune et rouge avec une étoile pour chaque pays africain, une monnaie commune adossée à l’or, une armée unifiée, des États souverains exploitant leurs richesses de manière autonome, du minerai brut aux produits finis.

Imagine le retour des cerveaux de la diaspora vers la terre mère, renforçant les liens fraternels entre l’Afrique et l’Occident, favorisant la découverte de nouveaux matériaux et la construction d’infrastructures respectueuses de la nature et du paysage.

Ce rêve serait le pire cauchemar pour l’Europe, surtout pour la France, qui a longtemps exploité ses anciennes colonies à travers des mécanismes tels que le pacte du CFA. Mais c’est encourageant de constater que des pays comme le Mali et le Burkina Faso ouvrent la voie vers une Afrique affranchie de ses chaînes. Leurs leaders risquent leur vie chaque jour, conscients des dangers encourus par ceux qui osent défier le statu quo.

 

Il n’est jamais trop tard pour s’organiser et commencer à apporter des solutions. À nous de prendre les mairies, les préfectures, le Sénat. Si nous ne faisons pas de politique, ils la font pour nous, et votent des lois qui les arrangent. 

« C’est trop Ghetto, faut que je brasse les billets sans menottes aux poignets, je veux m’éloigner de ce décor, de ce dépotoir, c’est la frénésie, les préfèrent n’hésitent plus à faire feu pour me faire mieux faire bif, game over, fin de partie»(« Ghetto » avec Black P), en ce moment, est-ce qu’il est trop tard pour être pessimiste désormais dans un pays où dans certains camps « Dire bamboula est convenable »?

Tout ce que je sais, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour s’organiser et commencer à apporter des solutions. À nous de prendre les mairies, les préfectures, le Sénat. Si nous ne faisons pas de politique, ils la font pour nous, et votent des lois qui les arrangent.

Ils parlent de « grands remplacements », mais ce qui les effraie le plus, ce n’est pas que la population soit plus diverse, c’est de voir des Français avec des noms africains occuper leurs postes de pouvoir, ce qui les empêcherait de continuer leurs magouilles. À un moment donné, il faut arrêter de subir et commencer à s’organiser. Il y a un problème avec la police, depuis des années. C’est pire qu’avant, avec des contrôles discriminatoires où tu peux perdre la vie juste pour avoir eu le mauvais regard, ou en refusant d’obtempérer.

J’ai été confronté de très près aux dernières bavures policières, notamment celle qui a eu lieu à Trappes, c’était le fils d’un ami proche. C’est atroce de perdre un enfant, et encore pire dans ces conditions. Nous sommes en première ligne, tout est à refaire.

 

Je crois qu’il est important de suivre son instinct et de rester fidèle à sa vision artistique, quels que soient les conseils ou les normes de l’industrie.

En ce moment, penses-tu que les singles ont encore leur place ? Parce que Cheval 2-3, c’est 10 titres impeccables et équilibrés, sans qu’on puisse dire, « voilà le single », « voilà le morceau ». 

Oui, je pense que les singles ont toujours leur place dans la musique en général. Ils permettent de travailler sur un album, de mettre en place des stratégies de promotion, d’être placé dans des playlists, et de réaliser des clips, que ce soit pour la télévision ou YouTube.

On m’a même dit « sort que  des singles ». Car sortir des EP lorsque l’on n’est pas attendu, ça n’a pas de sens, mais pour ma part, je fais ce que je veux. Je n’ai jamais pensé en termes de singles. Les titres de Cheval 2-3 sont assez sombres, nous faisons simplement ce que nous aimons, c’est une question de feeling.

En ce qui concerne je choisis simplement les morceaux que je préfère. Si cela dépendait de moi, je sortirais tous les morceaux de Cheval 23 en tant que singles. Chaque morceau a sa propre atmosphère et son propre message à transmettre, et il serait génial de les voir tous obtenir l’attention qu’ils méritent en tant que singles individuels. En fin de compte, je crois qu’il est important de suivre son instinct et de rester fidèle à sa vision artistique, quels que soient les conseils ou les normes de l’industrie.

 

En ce moment, que penses-tu du rap français d’ailleurs ?

C’est clair que le rap francophone, c’est un game-changer. On voit comment ça bouge en Afrique, en Suisse, en Belgique, au Canada… Ce n’est pas juste de la musique, c’est des opportunités à saisir.

 

Le HipHop a dernièrement fêté ces 50 ans, le rap français lui doit avoir 40 ans à peu près, c’est désormais la musique, la plus écoutée, celle qui vend et rapporte le plus dans l’hexagone. En ce moment, peut-on encore dire que le Rap est encore l’ennemi public n°1 ? Ou Peut-on dire plutôt que le Rap a gagné la guerre en devenant la musique populaire par excellence (dixit Juliette Fievet) ?

Le Rap est clairement le grand gagnant, mais la vraie question est : qui sont les grands gagnants du rap depuis 40 ans ?  Le rap est un peu comme l’Afrique dans le sens où il est souvent exploité par les mêmes personnes qui contrôlent les maisons de disques et les stations de radio etc…

Heureusement, il y a de la place pour tout le monde, avec différents styles et différentes salles de rap.

Notre style de rap est unique, nous nous démarquons des standards et des tendances générales, et je suis très fier d’avoir ma propre identité. Nous maintenons nos valeurs et nous faisons la musique que nous aimons.

 

En ce moment, qu’est-ce qui te rend si proche de l’équipe de Twelve Monkey ( Ron Brice, Cham), Black P ou encore Ockney qui signe avec toi, « Takzaspi », le dernier titre de Cheval 2-3?

C’est le son qui nous rassemble, sans que nous ayons besoin de le planifier, nous sommes en train de créer une véritable dynamique, un mouvement. Je suis convaincu que tu le ressens également.

Les noms que tu as mentionnés, pour n’en citer que quelques-uns, représentent pour moi l’essence même du rap français. Chacun d’entre nous cuisine dans son coin, mais dans les mêmes marmites. Nous partageons tous la même ambition : offrir une qualité exceptionnelle.

J’ai découvert Twelve Monkey dès les débuts de Dyapazon, et leur travail m’a immédiatement interpellé. Lorsque nous nous sommes rencontrés, le courant est passé instantanément. Ron Brice et Cham sont toujours au top, tant dans le fond que dans la forme. Nous partageons des valeurs communes et une solide compréhension du son.

Ockney est devenu un véritable frère d’armes. Nous nous invitons mutuellement sur nos albums respectifs, et je le trouve très fort. Il pourrait figurer sur tous mes projets sans aucun doute. Quant à Black P et MCITY, car il ne faut pas oublier Fresh et Leff, c’est plus qu’une équipe, c’est la famille, nous nous comprenons, mais avant tout, c’est un putain de groupe de rap. Leur travail m’impressionne.

Je tiens à remercier tous les artistes présents sur le EP Cheval 23, vraiment j‘ai essayé d’inviter la crème de la crème. Nous roulons tous notre boule de neige vers le sommet, et si tu détournes le regard ne serait-ce qu’un instant, tu risques d’être surpris par l’avalanche

 

En ce moment, penses-tu avoir atteint tes ambitions avec ce 10ème projet ? Oui ou non, quelles étaient-elles ?

Oui, je pense avoir atteint mes ambitions avec ce 10ème projet, et même plus. Après avoir écouté le projet mixé et masterisé (Just Music Beats), j’ai été agréablement surpris. Je me suis rendu compte de l’homogénéité, de l’ambiance, des morceaux et des invités qui ont répondu à l’appel.

Tu ne trouveras pas un autre EP comme celui-ci ; ce que nous avons accompli avec Krimo est unique, et c’est pourquoi nous continuons à travailler ensemble. Mon ambition était d’honorer les productions de Krimophonik tout en prenant plaisir à créer.

Cela peut sembler prétentieux, mais peu m’importe, j’assume pleinement. Après avoir achevé le projet, je l’ai écouté et j’ai immédiatement appelé Krimophonik en lui disant : « Frérot, on vient de créer un monstre. Ce que nous avons réalisé est vraiment puissant. » Allez, on n’en fait un autre !

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